Benoît Trystram — Le sens des mots, le sens du rythme

Sur LinkedIn, quand tu es un professionnel de l'événementiel, il est difficile de passer à côté de Benoît Trystram, sinon fonce chez Optic 2000. Depuis plusieurs mois, il a pris le parti de publier tous les jours. Une discipline éditoriale impressionnante.
À titre personnel, je dois avouer que ce rythme quotidien me tend parfois car je ne vois que lui dans mon feed... j'ai l'impression que c'est mon coloc 🤣 ! Je pourrais en faire un top post, du genre « encore un post de Trystram », mais je ne m’y résigne pas. Parce que dans 90 % des cas, ses posts sont d'une pertinence ++ pour moi. Alors je les dévore.
Benoît a une approche éditoriale unique sur LinkedIn, et c'est la Oriana qui a fondé et dirigé une agence social media qui se permet de dire ça. Il se met en avant, oui — mais toujours de manière factuelle, posée, jamais autocentrée. Il partage son expérience avec clarté, et surtout, avec une générosité rare dans le monde des réseaux sociaux, souvent plus porté sur l'entre-soi que sur la transmission.
Professionnel de l’événementiel depuis plus de 20 ans, concepteur-rédacteur au clavier affûté, il a accompagné plus de 300 entreprises, organisé plus de 650 événements et travaillé avec plus de 3 000 intervenants. Et pourtant, ce n’est pas tant l’ampleur de ces chiffres qui marque que la finesse de son regard sur son métier.
Benoît expérimente, teste, partage. Son dernier terrain de jeu ? L’intelligence artificielle. Plus de 2 500 heures passées à explorer ce qu’elle peut apporter à la création événementielle. Et là encore, il ne se contente pas de surfer sur une tendance : il en fait un vrai levier de créativité, et pas une machine à contenus. Il anime des formations, donne des conférences, et pousse le secteur à se poser les bonnes questions : l’IA est-elle un vecteur d’uniformisation ou un accélérateur d’audace ?
Ce qui me touche le plus dans son approche, c’est qu’elle ne perd jamais de vue l’essentiel : l’humain. Derrière les outils, derrière la technique, il y a toujours la volonté de faire vivre une expérience, de créer du lien, de transmettre un message clair.
Et là, je me reconnais. Moi qui accompagne la communication d’événements engagés, je comprends tellement ce qu’il veut dire quand il parle de conception de storytelling et de storyliving. Raconter une histoire, oui. Mais faire vivre une expérience qui donne du sens, qui laisse une empreinte, qui engage vraiment les publics — c’est ça, le vrai défi. Et c’est exactement ce qu’il met en lumière à travers les contenus qu'ils partagent.
Ce que je retiens et j’adopte de Benoît Trystram
✴️ L’événement comme contenu vivant
- Un événement est un contenu à vivre, à partager, et qui se prolonge.
- Le temps de l’événement éphémère est révolu : il devient une plateforme de contenu à part entière.
- L’événementiel n’est pas une salle d’attente. Il est un médium.
✴️ La puissance des formats
- La règle de 3 :
→ 2 options, c’est un dilemme.
→ 3 options, c’est un choix.
→ Avec 3, le cerveau cherche celle qui lui correspond le mieux.
✴️ Expérience et mise en scène
- L’accueil devient une expérience en soi, un véritable HUB.
- Il faut raconter une histoire, puis la mettre en scène (2 temps forts en amont de tout événement).
- Une bonne narration événementielle, c’est :
→ 50 % d’intime
→ 50 % de structure
→ et 100 % d’impact
Question clé à se poser :
C’est quoi une bonne expérience pour le public et pour faire passer le message ?
✴️ S’inspirer de l’écriture scénarisée
- Comme Bernard Werber, penser à une structure en arc narratif.
- Inclure l’environnement qui entoure l’événement, ne pas le décontextualiser.
✴️ Les 4 types de speakers à équilibrer dans un programme :
- Les Visionnaires
- Les Experts
- Les Leaders Inspirants
- Les Dynamiseurs
Je ne le connais pas encore, Benoît. Mais j’espère le rencontrer bientôt. J’attends juste le bon moment. Et si je lui partageais ce portrait en MP ?
Site web : benoittrystram.com
LinkedIn : linkedin.com/in/benoit-trystram